Littérature populaire et patriotisme

Littérature populaire et patriotisme

Tout au long de la guerre en France, comme chez tous les belligérants, l'écrit sera mis au service de la guerre, cela ira de la presse qui relaye les communiqués officiels à une littérature populaire faisant oeuvre de patriotisme en passant par les journaux de tranchées. En France, la collection Patrie éditée par Rouff entre 1917 et 1920 en est l'un des exemples. Au total, 154 titres d'une littérature que l'on peut qualifier de populaire, imprimés sur un papier de très moyenne qualité, exacerberont l'héroïsme national, la haine de l'ennemi et la glorification de nos alliés. Plus proches de la propagande et du bourrage de crâne, elle finira par lasser par ses excès et ses outrances cocardières le lectorat français tant civil que militaire dont on peut se demander comment il a pu ou aurait pu accrocher aux exagérations de cette littérature (exemple: Ma mitrailleuse). Le plus grand intérêt de ces oeuvres, en dehors de la traduction de l'état d'esprit d'une partie de l'opinion publique, réside dans la qualité graphique de la une de chaque fascicule. A noter que face à ces débordements de propagande, le Canard enchaîné sera créé en 1915 avec comme ligne éditoriale de ne jamais publier que des nouvelles erronées. 


Toutes photos 14-18 en Somme, collection S. Pinard.


1 40

L'ensemble de la collection.


 

3 42

16 38

13 42

11 42

2 39

Quelques numéros illustrant la "barbarie" et la "duplicité" des Allemands, voir le prisonnier dégainant son revolver dans le dos du tirailleur sénégalais.



5 43

4 39

On peut se demader ce qu'était la réaction de combattants lisant ce récit héroïque...


8 46

10 43

15 40

Héroïsme national et gloire de nos alliés...


17 38

18 38

... face à la "lâcheté" de l'ennemi.


6 41

7 44

9 43

14 43

Quelques numéros qui parleront aux Picards!


19 40

Germania vaincue!



"NE JAMAIS OUBLIER, TOUJOURS SE SOUVENIR"