Livre d'or

paysan Le 08/03/2015

Bonjour

Bravo pour votre travail de mémoire. Tous ces jeunes poilus auxquels on ne pense plus souvent "revivent" un peu par de telles actions...

FAURE Le 30/01/2015

Bonjour,

Tout d'abord, je vous remercie pour votre site et votre dévouement pour ces recherches difficiles. Bravo!!

Je recherche mon GO FAURE Benoît Jean Baptiste qui est tombé le 14 septembre 1916 vers 15h à Bouchavesnes. J'ai appris par une lettre retrouvée récemment (écrite par un camarade qui l'a vu tombé), qu'il avait été enterré avec deux autres camarades à 300 métres de Bouchavesnes en direction de Péronne.
Il était au 15è BCP et son matricule était le : n° 05246. Il est né à Meys (Rhône) le 5 mai 1883.

Si quelqu'un a des informations sur mon GO, qu'il n'hésite pas à me contacter! Nous avons le projet d'aller à Bouchavesnes-Bergen au cours de l'été 2015 pour essayer de trouver quelque chose et pour fouler le sol de la Somme où tant de braves soldats sont tombés! Nous voulons leur rendre hommage à notre façon!!

Très cordialement.

Ludovic FAURE

freddy Le 19/12/2014

bonjour, lanterne
jolies photos, merci du partage

charles Le 19/12/2014

Bonjour,

Bravo pour ce reporting! Belle initiative, le Guide du Routard Picardie 2012/2013 cite:

"les habitants de l'est de la SOMME sortent de leur mutisme -dans lequel ils s'étaient murés- pour participer eux aussi concrétement à l'organisation de ce souvenir...cependant, le sujet fait toujours débat: partisans d'un souvenir vivant et tenants d'un passé oublié s'affrontent toujours au sujet de l'avenir de cette mémoire. Certains considérent qu'il faut complétement tourner la page du drame 1914-1918 pour simplement l'oublier. Les autres sont persuadés du contraire."

Né dans la Haute Somme, je suis ému par toutes ces initiatives qui saluent la mémoire des combattants de la plus grande bataille de tous les temps ayant fait 1 200 000 victimes des cinq continents et 25 pays, bien plus que Verdun!

Bravo donc à ché Picards qui portent cette mémoire! J'ai déjà écrit que ces jeunes gens de 14 18 ont suivi le chemin de l'honneur et du sacrifice, chemin qui ménent un pays à sa grandeur.

Bon Noêl pacifique à vous tous! Amitiés

patbill Le 27/11/2014

Très intéressant le témoignage sur le parcours de Léon Trouvain. Mon arriére grand père était dans le même régiment (107 RI). Peut être se connaissaient ils et ont combattu cote à cote. Voici le parcours de GOURNAY Lucien :
-incorporé le 01/08/1914 au 365 RI
-Blessé par balle à la cuisse gauche à Rampon le 06/09/1914
-Séjour à l’hôpital est retour au régiment le 03/11/1914
-De nouveau blessé par un éclat d'obus au mollet gauche le 15/11/1914
-Long séjour à l’hôpital du 18/11/1914 au 29/06/1915.
-Au dépôt le 19/01/1916 (je suppose qu'il était en convalescence entre l’hôpital et le dépôt?)
Il est transféré ensuite au 107 RI à la 6eme compagnie le 13/02/1916
-pas de remarques jusqu'à sa nomination 1er classe le 11/09/1918
-Il passe ensuite au CID (ce qui veut dire ?) le 05/11/1918
Citation et récompense:
Citation du régiment du 28/7/1917
"soldat courageux, dévoué.Donnant
le plus bel exemple de sang froid
Vingt sept mois de campagne"

Mon père orphelin à l'age de 8 ans, ce fut donc par mon arrière grand père qu'il fut élevé, voici quelques souvenirs, anecdotes racontés à mon père:

" on nous donnait du vin avant de monter à l'assaut, je ne sais pas ce qu'il mettait dedans mais après nous devenions fous furieux ! "

Lors de la toilette de la semaine (et oui en ce temps la, c'était 1 fois par semaine), mon père lavait le dos de son grand père:
"-C'est quoi toutes ces cicatrices que tu as sur le dos?
- Ça c'est les baïonnettes des boches !
-Ils m'ont loupés, mais moi je ne les rater pas !"

Les soldats coloniaux (sénégalais?) avaient comme trophée les oreilles des ennemis tués de leurs mains formant un joli collier ! Lors d'un transfert en train, importuner par l'odeur nauséabonde d'un de ces "jolies" pendentifs, il le jeta par la fenêtre. Ses copains durent le protéger car le propriétaire du collier voulait le tuer !
Il a gardé toute sa vie l'éclat d'obus dans son mollet gauche, il est décédé en 1954.
Il avait un cousin le sergent Gournay Léon sergent au 233 RI, disparu au combat au début du conflit le 23/08/1914.